- Général Kaljulaid
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Camps de prisonniers
Ven 3 Avr 2020 - 22:11
A l'issue de la guerre civile, près de cinquante mille personnes avaient été faites prisonnières. Il y avait en grande majorité des soldats certes, mais aussi des civils raflés par l'OSCE.
Toutes ces personnes avaient été répartis dans une petite dizaine de camps. Là, selon les dires du Premier Fehér, ils réparaient leurs fautes, s'amendaient et se préparaient à réintégrer le corps social livadien.
Selon la convention de Lédao, les conditions de vie étaient acceptables. Les rations étaient frugales mais en quantité suffisantes. On ne pouvait pas recevoir des visites, mais on pouvait écrire presque sans restriction. Les baraquements étaient chauffés, et le dimanche, les prisonniers avaient accès à la messe et à de petites bibliothèques.
Néanmoins, ils ne passaient pas leurs temps à lire, non. Ils travaillaient sept heures par jour. On employait cette main d'oeuvre à retirer les mines, déblayer les gravats, restaurer les routes. Les civils étaient aussi requis mais ils percevaient un salaire équivalent à un tiers du salaire minimum.
Près de Mitau se tenait un camp un peu plus particulier. Ce camp-là était celui des étrangers. Au début, les conditions de vie y avaient été un peu plus rudes. Plusieurs milliers de personnes s'y entassaient, et les différentes nationalité s'y détestaient. Les Kolozistanais, placés en haut de l'échelle sociale du camp, prenaient de haut les autres, qui les haïssaient bien volontiers en retour. Néanmoins, c'étaient les quelques Valdisks restants qu'on ne pouvait plus souffrir. On leur imputait en effet la désertion de l'Internationale Merksiste.
Toutes ces personnes avaient été répartis dans une petite dizaine de camps. Là, selon les dires du Premier Fehér, ils réparaient leurs fautes, s'amendaient et se préparaient à réintégrer le corps social livadien.
Selon la convention de Lédao, les conditions de vie étaient acceptables. Les rations étaient frugales mais en quantité suffisantes. On ne pouvait pas recevoir des visites, mais on pouvait écrire presque sans restriction. Les baraquements étaient chauffés, et le dimanche, les prisonniers avaient accès à la messe et à de petites bibliothèques.
Néanmoins, ils ne passaient pas leurs temps à lire, non. Ils travaillaient sept heures par jour. On employait cette main d'oeuvre à retirer les mines, déblayer les gravats, restaurer les routes. Les civils étaient aussi requis mais ils percevaient un salaire équivalent à un tiers du salaire minimum.
Près de Mitau se tenait un camp un peu plus particulier. Ce camp-là était celui des étrangers. Au début, les conditions de vie y avaient été un peu plus rudes. Plusieurs milliers de personnes s'y entassaient, et les différentes nationalité s'y détestaient. Les Kolozistanais, placés en haut de l'échelle sociale du camp, prenaient de haut les autres, qui les haïssaient bien volontiers en retour. Néanmoins, c'étaient les quelques Valdisks restants qu'on ne pouvait plus souffrir. On leur imputait en effet la désertion de l'Internationale Merksiste.
- Général Kaljulaid
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Re: Camps de prisonniers
Ven 3 Avr 2020 - 22:14
Un gros mois après la fin du conflit, le Premier Fehér ordonna la libération des prisonniers livadiens âgés de plus de soixante ans.
- Représentant Mézène
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Re: Camps de prisonniers
Ven 3 Avr 2020 - 23:07
Bompard arriva au camp de Mitau où étaient rassemblés les prisonniers étrangers.
Même s'il restait à l'écart, il était horrifié par ce qu'il voyait ! Les Mézènes, qui n'étaient guère plus de 150, étaient obligés d'endurer toute la journée la compagnie de prisonniers francovars et kolozistanais ! L'idéal qui les avait réunis était si fort qu'il aurait dû leur faire oublier leur nationalité, mais il n'en était rien et Bompard sentit qu'à tout moment, une bagarre pouvait éclater. C'était même à se demander comment ils avaient pu combattre aux côtés les uns des autres.
Le Ministre se garda de faire la moindre remarque devant le commandant du camp qui l'accompagnait. Il en avait assez vu, il décida de rentrer à Mézénas.
Même s'il restait à l'écart, il était horrifié par ce qu'il voyait ! Les Mézènes, qui n'étaient guère plus de 150, étaient obligés d'endurer toute la journée la compagnie de prisonniers francovars et kolozistanais ! L'idéal qui les avait réunis était si fort qu'il aurait dû leur faire oublier leur nationalité, mais il n'en était rien et Bompard sentit qu'à tout moment, une bagarre pouvait éclater. C'était même à se demander comment ils avaient pu combattre aux côtés les uns des autres.
Le Ministre se garda de faire la moindre remarque devant le commandant du camp qui l'accompagnait. Il en avait assez vu, il décida de rentrer à Mézénas.
- Général Kaljulaid
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Re: Camps de prisonniers
Mer 8 Avr 2020 - 17:43
Après trois mois de détention, le Premier Fehér ordonna la libération des pères et mères de famille, des femmes enceintes et des rebelles faits prisonniers à Mitau et Levgrad en vertu des accords signés avec les chefs républicains lors de la redition de ces villes.
Vingt mille personnes furent donc libérés, portant le nombre de prisonniers de guerre encore sous les barreaux à vingt-cinq mille.
Vingt mille personnes furent donc libérés, portant le nombre de prisonniers de guerre encore sous les barreaux à vingt-cinq mille.
- Général Kaljulaid
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Date d'inscription : 01/11/2017
Re: Camps de prisonniers
Ven 10 Avr 2020 - 19:15
Une nouvelle série de libération intervint. Il s'agissait principalement des Kolozistanais rapatriés le jour même, et des Francovars qui devraient arriver à Micropolia le lendemain. Par ailleurs, tous les mineurs livadiens furent délivrés ainsi que ceux qui s'étaient distingués pour bonne conduite. De vingt-cinq mille prisonniers encore sous les barreaux, le nombre tomba à quinze mille.
- Général Kaljulaid
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Re: Camps de prisonniers
Dim 12 Avr 2020 - 22:27
Pour fêter la Pâque zorthodoxe, le général Kaljulaid ordonna une grande amnistie. Tous les prisonniers livadiens furent délivrés sans exception aucune, le cas des criminels de guerre ou d'individus dangereux ne se présentant pas puisqu'ils avaient déjà été pris en charge précédemment par l'OSCE.
Kaljulaid s'adressa en ces termes aux amnistiés : « Jour de joie ! Plus un prisonnier livadien de cet affreux conflit civil ! Vos fautes ne sont pas oubliées, elles sont pardonnées. Revenez à nous sans hypocrisie ni faux-semblants. Livadia n'a jamais oublié que vous étiez ses enfants, et vous reprends et retrouve avec joie.»
Kaljulaid s'adressa en ces termes aux amnistiés : « Jour de joie ! Plus un prisonnier livadien de cet affreux conflit civil ! Vos fautes ne sont pas oubliées, elles sont pardonnées. Revenez à nous sans hypocrisie ni faux-semblants. Livadia n'a jamais oublié que vous étiez ses enfants, et vous reprends et retrouve avec joie.»
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