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Général Kaljulaid
Général Kaljulaid
Messages : 142
Date d'inscription : 01/11/2017

Mémoires & souvenirs de la guerre civile Empty Mémoires & souvenirs de la guerre civile

Mer 15 Avr 2020 - 18:21
Le temps passant, les évènements de la guerre civile se faisaient souvenirs et dans quelques décennies, il deviendrait Histoire.

L'état livadien avait une position très ambiguë par rapport à la guerre civile. En un sens, il voulait la faire oublier aux Livadiens, la minimiser, vendre cette fable d'une Livadie unie attaquée par une extrême minorité de traitres.

D'un autre côté, il voulait perpétuer la mémoire de la victoire et du sacrifice de ses héros.

Aussi, plusieurs monuments avaient été érigés. Il y avait la statue du Lansquenet évidemment là où ils avaient été massacrés, et d'autres du Premier Fehér évidemment, mais aussi de Rakels, du Prince Mikhaïl, de Klausburg et des martyrs.

Plusieurs rues et avenues de Livadie portaient des noms évocateurs : avenue des Lansquenets, avenue de la Victoire, avenue de la Reconstruction etc. On avait pas en nommée au nom de Kaljulaid, ce genre de choses ne se faisant qu'à la mort de l'intéressé.

Et puis, il y avait les cimetières de soldats. La plupart des corps avaient été rendus aux familles, mais il existait tout de même deux cimetières militaires.

Le premier était républicain, près de Mitau. Près de mille cinq cent croix blanches se dressaient sous le drapeau livadien. Au centre, une petite chapelle abritait ceux des morts qu'on n'avait pu identifier.

Kaljulaid avait visité le camp. Sobrement et sans faire de commentaires, il avait, sous les yeux des journalistes, arpenté les travées en retirant sa casquette de général.

Il y avait un autre cimetière à Mitau. C'était celui des nationalistes, les vainqueurs. Mille croix blanches s'alignaient autour d'une grande église où une messe perpétuelle était donnée pour le repos perpétuel des tombés aux combats. En entrant dans cette édifice, les mots de Béozar résonnait : " Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis", car c'était bien ce qu"avaient fait ces hommes : donner leur vie en sacrifice par amour des siens.

A l'entrée, une allée de drapeaux livadiens formaient une allée majestueuse. A son terme, étaient gravés sur une grande plaque de marbre les vers de Mitau (EL : Péguy) :

Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,
Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.
Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre.
Heureux ceux qui sont morts d'une mort solennelle.

Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
Couchés dessus le sol à la face de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu,
Parmi tout l'appareil des grandes funérailles.

Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles.
Car elles sont le corps de la cité de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts pour leur âtre et leur feu,
Et les pauvres honneurs des maisons paternelles.

Car elles sont l'image et le commencement
Et le corps et l'essai de la maison de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts dans cet embrassement,
Dans l'étreinte d'honneur et le terrestre aveu.

Car cet aveu d'honneur est le commencement
Et le premier essai d'un éternel aveu.
Heureux ceux qui sont morts dans cet écrasement,
Dans l'accomplissement de ce terrestre vœu.

Car ce vœu de la terre est le commencement
Et le premier essai d'une fidélité.
Heureux ceux qui sont morts dans ce couronnement
Et cette obéissance et cette humilité.

Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première argile et la première terre.
Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre.
Heureux les épis murs et les blés moissonnés.

Kaljulaid et tout les corps constitués de l'état avaient longuement visité le lieu lors du premier hommage aux Morts. Et derrière, lui les Lansquenets avaient chanté pour leurs camarades tombés leur chant comme pour solenniser davantage les lieux :

"... Nous luttons pour notre idéal, faïlala,/ Pour un ordre zorthodoxe et national, faïlala,/ Et à notre heure dernière, nous quitterons la terre/Au rythme des hauts tambours des Lansquenets."

Livadia aime ce message

Valérien de Klausbourg
Valérien de Klausbourg
Messages : 9
Date d'inscription : 20/02/2020

Mémoires & souvenirs de la guerre civile Empty Re: Mémoires & souvenirs de la guerre civile

Mer 15 Avr 2020 - 22:03
Valérien avait été présent à cet hommage, ressortant pour l'occasion son uniforme de grande tenue de colonel de lansquenet, ce fut l'occasion d'honorer les morts, de se rappeler les disparus et de retrouver les anciens camarades du régiment, de la brigade. Forgé à l'épreuve des combats, les fraternités d'armes ne se défaisaient jamais.

Quelques semaines plus tard, le candidat Klausbourg rendrait, au nom du Parti Patriote, son hommage aux victimes de la guerre, déposant au pied du cénotaphe une gerbe de roses blanches écharpées d'un ruban tricolore bleu, noir, blanc. En visite à Mitau, son discours porta sur "la force du pardon zorthodoxe", " de l'effort de la reconstruction qui devait mobiliser toute les forces vives de la Nation", "de renouvellement du pacte national".
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