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S.A.R. le prince Mikhaïl
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(Science politique) Géopolitique des religions Empty (Science politique) Géopolitique des religions

Mar 11 Juin 2019 - 22:22
Géopolitique des religions

Contribution au congrès universitaire micromondial


par Mikhaïl Ostermann-Ivanovitch, professeur associé de Sciences politiques à l'Université royale de Livadia



La religion est une pratique fort ancienne dans l'histoire des hommes que l'on atteste depuis les premières civilisations. Propre de l'homme elle marque son attachement profond au divin, sa quête de spiritualité et d'éternité qui le singularise de l'animal. Nous ne voulons pas étudier la religion du point de vue de la théologie. Nombreux sont les ouvrages encyclopédiques qui évoquent cet aspect. Nous ne voulons pas non plus l'étudier sous l'angle de la société en tant que forgeur de civilisation ; bien que nous n'occulterons pas cet aspect essentiel dans notre étude. Nous voulons l'aborder sous l'angle singulier de la géopolitique. Autrement dit il s'agit d'étudier les effets de la géographie religieuse sur la politique internationale et les relations internationales.

Dans un premier temps, il s'agira d'établir un état des lieux des religions, non seulement de leur présence physique, mais également de leurs répartitions numériques, et de proposer la présence d'aires civilisationnels. Dans un second temps, nous analyserons la place de la religion dans la constitution des systèmes d'alliance et dans les prises de position diplomatique. Enfin, dans une troisième partie, nous nous risquerons à une analyse prospective des relations internationales.
***

Partie première : Etat des lieux des religions du micromonde.

La diversité religieuse du micromonde est une évidence : on ne compte pas moins de douze cultes religieux différents. En géopolitique, néanmoins, toute les religions ne se valent pas. En effet, celui qui en étudie la géopolitique, c'est à dire leurs rapports de force, leur influence sur les relations internationales est contraint d'en éconduire certaines, non parce que nous les considérions comme faux ou négligeable, mais parce que leur présence dans une seule micronation ou en minorité dans plusieurs conjuguée à l'absence d'organisation hiérarchisée, les empêchent de devenir durablement des forces pesant sur la géopolitique des états. Ainsi, nous exclurons de notre étude le culte roman en Francovie, le culte de Saint-Krassimir au Krassland, l'éthérisme en Edoran, le culte de la Grande-déesse en L.E.D. ou encore le storaltisme, l'hébraïsme, l'halawisme, le bouddhinisme, le poséidonisme ou l'animisme, en diverses parties du micromonde. Le micromonde compte quatre système religieux hiérarchisés sinon organisés, de nature à influencer la géopolitique mondiale : la zorthodoxie, le colvinisme, le syisme et la cathodoxie-orthodique. Nous les aborderons dans cet ordre qui suit celui de leur apparition dans l'histoire du micromonde.

Chapitre premier : La Zorthodoxie

Section I : Géographie historique de la Zorthodoxie

La Zorthodoxie est intimement lié à l'histoire du Grand-duché de Zollernberg dont elle est devient vite un élément de soft power, adopté par les alliés du Grand-duché : les royaumes d'Angmar et de Locquetas, ces derniers la transmettent à leurs territoires associés, l'ancien empire de Persis, où la religion poséidoniste restera toujours dominante, et la principauté de Lautrec, aux confins d'Avaricum.

Religion officielle de nombreux états, la Zorthodoxie a naturellement essaimé sur le continent Nord : en Edoran, où la communauté était suffisamment influente pour que les premiers responsables zorthodoxes envisagent la nomination d'un patriarche à Allancia, et en Confédération de Scanthénoisie-Helvétia, le berceau du colvinisme, religion réformée de la Zorthodoxie. Il est intéressant de relever que dans ces deux derniers pays le Zorthodoxe est suspect d'inféodation étrangère, non au Bienheureux-Siège, assise souveraine de l'Eglize, mais au Grand-duché de Zollernberg. Ce fut longtemps l'un des thèmes de la droite régionaliste édoranaise, à l'encontre des membres de la Maison de Klausbourg-Traceau appartenant à la famille impériale, et ayant exercé les plus hautes charges de l'Etat. En Edoran, comme en C.S.H. la "zorthodoxismophobie", sentiment négatif à l'égard de la zorthodoxie (1) est souvent accompagnée de zollernophobie.

La Zorthodoxie connaît son apogée en 2007, lorsque le comté d'Avaricum devenu Saint-Empire se convertit à la Zorthodoxie, ouvrant le continent Sud au Zorthodoxisme qui se répend alors en Nouvelle-Alexandrie, en actuel Skotinos et dans l'archipel de Gallice. Cette ouverture au Sud s'accompagne d'une émancipation du Bienheureux-Siège dont nous reparlerons. A cette époque, la Zorthodoxie est un élément intégrateur dans les relations internationales. Ainsi l'Empire de Belondor et le royaume d'Aldarnor rejoignirent-ils la communauté zorthodoxe.

La réticence du clergé zollernois, soutenu par le gouvernement de Son Altesse Royale, à admettre au sein de la Curie des prélats étrangers, en même temps que le déclin zollernois auquel était lié l'existence du Bienheureux-Siège, eut raison de l'unité de la Zorthodoxie. Ce fut tout d'abord le Skotinos, en proie à dissensions avec la métropole néo-alexandrine, qui consomma le schisme, puis le royaume d'Aldarnor et sa nation soeur l'empire de Belondor, rejoignirent la communauté syiste. Enfin, ce fut au tour d'Avaricum de rejoindre par édit impériale de l'Emperereur Edouard VII de rejoindre l'Eglise syiste.

Aujourd'hui la Zorthodoxie connaît une nouvelle phase d'expansion. En effet, elle est majoritaire dans trois états internationalement reconnus : le Grand-duché de Zollernberg, la République de Véran, le Belgoge et le Grand royaume de Livadia.

Section II : Démographie de la Zorthodoxie

On estime à près de [chiffre] le nombre de ses fidèles à travers le micromonde. Sa forte présence au Nord, son berceau historique est confirmée :

Section III : Eléments de puissance

La puissance de la Zorthodoxie en matière de relation internationale tient à son adossement à la puissance zollernoise. On observe qu'elle suit ses phases de déclin et d'apogée. Son apogée, en matière de relation internationale, en revanche, est à situé entre 2005 et 2007 sous les pontificat de Clemenz V et de Zixte VII. Sous l'influence de Clemenz Quint, l'Eglize Zorthodoxe va se doter d'une véritable machine administrative et se doter d'un état internationalement reconnu à son propre service : le Bienheureux-Siège. Le terme de Bienheureux-Siège désigne le siège du successeur de Bezoar le Maxime, fondateur au VIIe, de la Sainte-Zorthodoxie et premier évêque de Zorthodoxe de Wilhelstaufen. Il est l'incarnation temporel du pouvoir spirituel de l'Eglise. Son emprise souveraine s'étant sur la cité Zainte de Zychten Itza et la cité partriarcale de Canozza enclavées respectivement dans Wilhelstaufen et de le Kolstein, province Nord-Est du Zollernberg. Sa souveraineté sous la presqu'île de Nyvélia n'est pas internationalement reconnue. Au faîte de sa puissance le Bienheureux-Siège étandait sa souveraineté sous la cité Caristie enclavée dans la ville de Saint-Nicolas de Guysenval, en Avaricum et sur l'archipel de Gallice.


Chapitre II : Le Colvinisme

Le Colvinisme est née au début du XVIe siècle dans l'actuelle Scanténoisie-Helvétia. Il prend la forme d'une contestation à la Zorthodoxie mené par Colvin puis Zwingli, tous deux prêtres de l'Eglize Zorthodoxe. Le culte Colviniste considère que seule l'écriture Zainte, le Zamayana et la Zainte-Trinité font autorité. Ainsi, les Colvinistes rejettent-ils le culte des Zaints et l'autorité du Patriarche. Les Colvinismes définissent leur foi comme "une foi réformée" se rattachant ainsi à la Zorthodoxie tout en affirmant leur divergence fondamentale. Ainsi le wikiscanthel présente la Zorthodoxie comme "un anti-colvinisme" (2)

Le premier souverain temporel à se convertir au colvinisme fut le prince de Freineubourg en 1517. Il offrit une assise temporel au Colvinisme. Ainsi parle-t-on volontiers du Freineuburg comme le Zichten Itza des Colvinistes. Néanmoins, cette assise n'est pas comparable au Bienheureux-Siège, théocratie reconnue comme état souverain par toute les puissances zorthodoxes. Du point de vue de la gouvernance, le diocèse unique nordique réuni l'ensemble des communautés colvinistes du micromonde, sous l'autorité d'un évêque, actuellement une femme : Ancienne Meauveze-Foix. Ainsi, l'autorité du D.U.N. s'étend sur l'ensemble de la CSH, du Freineubourg, du Zollernberg, d'Edoran et du Belgoge.

Aujourd'hui le premier pays colviniste est paradoxalement le Zollernberg où les fidèles sont au nombre de 4 244 704, soit 4 % de la population

Chapitre III : le Syisme
Chapitre IV : La Cathodoxie-Orthodique

Partie deuxième : La religion, acteur des relations internationales
Chapitre V : Les éléments de la puissance religieuse
Section I : La démographie
Section II : L'adossement à une puissance nationale
Section III : La mise en place d'attributs de souveraineté

Chapitre VI :  La religion, une puissance internationale autonome ?
Chapitre VII : La religion, élément d'influence de la puissance des états
Chapitre VIII : La laïcisation des relations internationales

Chapitre troisième : L'avenir des religions en géopolitique
Section I : Cathodoxie-Orthodique : la puissance religieuse montante
Section II : Le Syisme : une puissance en déclin ?
Section III : Vers un retour de la Zorthodoxie triomphante ?
Section IV : L'Ethérisme et le colvinisme, les capacités d'une puissance  inexploitée ?
en cours d'écriture.

(1) On doit le néologisme au wikiscanthel, article Zorthodoxisme.
(2) Wikiscanthel, article Colvinisme

_________________
S.A.R. le Maj. Gen. (2S) prince Mikhaïl Ostemann-Ivanovitch, Prince Livadiski

Prince Livadien
Régent du Royaume
Inspecteur général des Forces de Police
Président-Directeur général du Groupe Ostermann-Ivanovitch
Professeur associé de Sciences politiques à l'Université royale de Livadia
Grand-officier de l'Ordre royal de Livadia

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